US Open - Grande première pour Collignon à New York: "Ici, tout est dans la démesure, surnaturel"

Le 105e mondial s'attend à un 'lucky loser' qui "va jouer crânement sa chance. Je n'ai pas eu trop l'habitude de jouer sur dur extérieur. À Winston-Salem, j'ai fait un match dans l'ensemble moyen. Sur dur intérieur, j'ai super bien joué cette année. J'ai gagné un gros Challenger (à Pau, en février). Il y a un peu plus de facteurs qui rentrent en compte: le vent, le soleil, une surface un peu plus rapide. Donc, il y a moins le temps d'ajuster. Mais je travaille sur cela. Les entraînements se passent très bien. Je vais essayer de faire un bon match sans avoir trop d'attentes."

Il s'agira de la deuxième participation à un tournoi du Grand Chelem pour Raphaël Collignon, après Wimbledon. Il s'y était incliné au premier tour contre le Croate Marin Cilic (ATP 83), finaliste en 2017.

"Les Grands Chelems, c'est unique", a-t-il poursuivi. "Ici, tout est un peu dans la démesure, surnaturel. C'est tellement grand. C'est les Américains, quoi. C'est une année où j'ai pu découvrir plein de choses. Malheureusement, je n'ai pas pu jouer Roland-Garros, mais je suis vraiment content d'être ici. Je ne suis pas très loin du top 100. J'ai des gros points à défendre jusqu'à la fin de l'année, mais cela se défend sur des tournois comme celui-ci. Je vais faire du mieux que je peux, sans que cela devienne une obsession."