
F1 - GP d'Emilie-Romagne - La FIA allège ses sanctions en cas de propos déplacés

Les protestations des pilotes devant les sanctions financières (notamment celles infligées à Max Verstappen en F1 et Adrien Fourmaux en WRC) ont conduit la FIA à mener une enquête en collaboration avec le Comité des pilotes de la FIA et son président, Ronan Morgan, ainsi qu'avec les présidents des commissaires de Formule 1 de la FIA, représentés par Garry Connelly, et les sept championnats du monde de la FIA.
Au terme de l'étude, la FIA a décidé de réduire de 10.000 à 5.000 euros la pénalité maximum en cas de propos jugés grossiers. Des sursis seront possibles lors des premières infractions. Une différence sera faite entre un environnement "incontrôlé" et un "contrôlé". Les commissaires conserveront l'autorité suprême en matière de sanction.
"En tant qu'ancien pilote de rallye, je suis bien placé pour connaître la gamme d'émotions qui existent pendant les compétitions", a déclaré Mohammed Ben Sulayem, président de la FIA, à l'origine des sanctions.
Lors de conférences de presse et d'apparitions publiques similaires dans un environnement dit contrôlé, les dérapages verbaux devraient toutefois continuer à avoir des conséquences.
"Les pilotes sont considérés comme des modèles par les jeunes et sont à juste titre considérés comme des ambassadeurs du monde du sport automobile au sens large. La façon dont ils agissent a vraiment de l'importance, mais il est important de reconnaître qu'il y a une différence entre ce qui est dit pendant une course et en conférence de presse. Les changements apportés aujourd'hui renforcent le Code Sportif International de la FIA qui soutient nos pilotes en comprenant les pressions qu'ils subissent dans le feu de l'action", s'est réjoui Ronan Morgan.
