
Le patron du foot brésilien destitué par la justice, la fédération fait appel

Le juge Gabriel de Oliveira Zefiro, du Tribunal de justice de Rio, a alors ordonné "la mise à l'écart de la direction actuelle de la CBF", et chargé Fernando José Sarney, vice-président de la fédération, d'organiser une nouvelle élection "le plus rapidement possible". M. Sarney a annoncé vendredi dans un communiqué que ce scrutin aurait lieu le 25 mai.
L'assistance juridique de la présidence de la CBF a de son côté dénoncé une "atteinte directe" à l'ordre constitutionnel et a demandé à la Cour suprême des mesures provisoires pour la suspendre. Dans leur recours devant la haute juridiction, consulté par l'AFP, les avocats dénoncent "un risque institutionnel imminent pour le fonctionnement régulier" de la CBF, et jugent "illégale" la nomination du président intérimaire Fernando José Sarney.
La FIFA et la Conmebol (Confédération sud-américaine de football) "ne reconnaissent pas comme légitimes représentants de l'entité ceux nommés judiciairement en remplacement de la direction élue par l'Assemblée générale, ce qui potentiellement expose la CBF et ses sélections à de sévères sanctions, voire l'exclusion de compétitions sportives de niveau international", ont-ils ajouté alors que Carlo Ancelotti vient d'être annoncé comme nouveau sélectionneur.
Âgé de 71 ans, Ednaldo Rodrigues a été réélu en mars à l'unanimité à la tête de la CBF pour la période 2026-2030. Premier président noir de la fédération, il était seul candidat en lice après le renoncement de l'ex-avant centre de légende Ronaldo.
